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Maintenant que l’on peut désigner un cheval dans un pré en évitant les : « Nan ! Celui à gauche ! » ou encore « Le marron là ! Mais là ! ». On va pouvoir s’intéresser au mode de communication du cheval.

Imaginez, vous arrivez devant un cheval en silence, à votre avis, dans les signaux qui suivent, lesquels va utiliser le cheval pour vous connaitre ?

Le signal visuel :

            Les chevaux utilisent tout leur corps pour communiquer. Il est important de regarder la posture d’un cheval pour savoir s’il est détendu ou en alerte. Un cheval qui est détendu, aura la queue basse, la tête basse. Un cheval en alerte, remonte la queue et la tête avec au moins une oreille, il pointe l’objet qui l’intrigue.

Le signal tactile :

Les chevaux se touchent beaucoup. Cela permet de transmettre de nouvelles informations. Il y a des contacts plaisants comme le toilettage mutuel ou une mère qui lèche son poulain. Mais il y a aussi le contact pour instaurer une hiérarchie. Tout de suite on pense au coup de pied à la bagarre. Sachez que les chevaux ont des gestes plus doux pour instaurer une hiérarchie. Tout simplement, il se pousse. Il oblige l’autre à se déplacer.

De temps en temps dans les clubs avec des box, vous verrez un cheval attaché devant son box mettre ses fesses vers le box d’un copain pour une séance de gratouille.

Le signal olfactif :

Chaque cheval a sa propre odeur. C’est leur carte d’identité. A cette odeur va s’ajouter d’autres odeurs, les phéromones, qui vont donner de renseignements sur l’état de santé du congénère et ses émotions.  Ainsi un mâle va pouvoir savoir si une jument est en chaleur. Un congénère va pouvoir indiquer qu’il est inquiet etc….

Pour la petite anecdote, dans mon club un cheval appelé Vodka (pas parce qu’il aimait cela mais parce ce que c’était un cheval de selle polonais et que l’on ne connaissait pas son vrai nom à son arrivée au club !) devait sûrement adorer l’odeur de ma mère car il lui léchait les cheveux.

Le signal acoustique :

Les chevaux utilisent leur propre langage auditif. Nous avons les mots qui sont des sons. Et bien eux aussi et ils l’utilisent souvent pour s’appeler entre eux. Ce sera le cas pour deux chevaux très proches que l’on sépare le temps d’un cours ou pour une mère qui appelle son poulain, etc… 

Alors dites-moi, si vous approchez un cheval dans le silence, quel signal il peut utiliser ?

Et bien déjà le visuel. Il va voir si vous êtes tendu ou détendu mais aussi votre niveau de détermination. On en reparlera.

Mais aussi l’olfactif. Et oui ! On l’oublie souvent celui-là. Quand vous faites la fête pendant 3 jours et qu’en plus vous avez un rhume…. Il est au courant….

Au fur et à mesure de votre formation vous apprendrez à décoder les signaux. Aujourd’hui, nous allons apprendre à traduire les signaux visuels. C’est très important de les connaitre avant d’aborder un cheval.

Décrypter les signaux visuels

Pour cela, il faut observer :

la tête, les oreilles, les yeux, la bouche, le nez, et la queue.

Sachez que les oreilles vous indique où le cheval porte son attention. Voici le petit âne blanc de Henri Dès pour montrer où le cheval porte son attention :

Position de repos : tête dans le prolongement du corps, oreilles à l’horizontale et yeux à demi-clos.

Position de confiance : Oreille en avant.

Position de vigilance : Tête au point le plus haut, oreilles en avant, yeux rivés sur l’objet qui l’intrigue, bouche fermée et naseaux dilatés.

Position de peur : Tête au point le plus haute avec le nez en l’air, oreilles en arrière, yeux grands ouverts, bouche fermée, naseaux dilatés et queue plaqué entre les fesses.

Position de douleur : Tête dans le prolongement du corps, oreilles en arrière, regard fixe vers le bas et bouche entrouverte.

Position d’Attaque : Oreilles en arrières plaquées sur l’encolure, Regard fixe sur l’objet qui le dérange (Faite très attention s’il vous regarde), bouche ouverte avec les dents apparentes, naseaux dilatés et queue qui gigote.

Nous avons enfin fini la théorie ! OUAIS !!!!!!!!!!!!! J’espère que vous avez compris plein de choses.

Pour se féliciter, on va faire du shopping !

Hélène ! C’est quoi cette phrase ?

Je n’ai rien trouvé d’autre pour ma transition sur l’équipement….