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Enfin !!!!!! Vous allez monter sur le dos de votre cheval ! Vous avez payé pour ça ! Vous êtes prêt ! Mais encore faut-il grimper sur le dos de votre équidé. Cela parait simple mais cela s’apprend aussi !

Petite parenthèse, je vais pour la première fois, dire non à ce que la fédération a écrit dans ces livres. Vous aurez toutes les explications.

Et si nous sautions à cheval, histoire de se fatiguer un peu ? Cette façon de monter est utilisée lorsque vous le cheval n’a pas de selle. Pour cela positionnez-vous face au début du dos de votre cheval.

Sauter à cheval 

1. Ajuster vos rênes : prenez dans la main gauche, les deux rênes. Cette main est posée sur le garrot (Vous souvenez-vous où se situe le garrot ? Cliquez ici alors !)  Les rênes doivent être légèrement tendues. La rêne droite est légèrement plus courte pour éviter que le cheval aille vous chatouiller les fesses. Ainsi si votre cheval décide d’aller se balader vous pourrez tirer doucement pour l’arrêter. N’oublie pas de céder dès qu’il est immobile.  
2. Placez-vous face au garrot de votre cheval. Placer votre main gauche au milieu du dos. Et c’est là que je ne suis pas la fédération française. 
3. Pliez les jambes pour sauter entre vos bras. Laisser vos pieds pendre vers le bas
4.  Placer votre bassin entre les deux mains. Si vous vous écroulez sur l’avant, vous vous retrouverez en sas à patte. Et ce sera un très bon début ! Mais redressez-vous
5. Déplacer votre main droite vers l’encolure du cheval.
6. Passer la jambe droite, par-dessus la croupe et redescendez là doucement, le long du cheval. Eviter de toucher la croupe avec votre jambe.
7. Caresser ou gratter votre cheval

Vous êtes à cheval. Si vous êtes un peu en arrière du garrot. Replacez-vous plus prêt.

Cette méthode est aussi valable lorsque l’une personne vous aide à monter en prenant votre jambe gauche. Ainsi, elle vous aide dans la phase de saut.

Ce que dit la FFE et pourquoi je ne suis pas d’accord

La fédération française vous recommande de placer la main gauche avant le garrot, sur l’encolure et la main droite sur le garrot. Vos mains se retrouvent jointes. Vous devez vous hissez sur les deux bras. Si vous sautez, vous aurez du mal à vous équilibrez sur vos bras joints. De plus, si votre cheval baisse la tête, vous risquez de tomber.  Voilà pourquoi je ne recommande pas la méthode de la Fédération Française.

Je vous avoue que j’ai toujours eu du mal à monter de cette façon ! Mais je manque d’entrainement à mon avis !  Cela me rappelle ce petit shetland que j’ai monté enfant et qui levait les fesses dès que je lui touchais la croupe avec ma jambe. J’ai passé pas mal de temps dans le sable cette séance-là avec mes 6 chutes. Mon record !  Rassurez-vous, je ne me faisais pas du tout mal en tombant. Je ne tombais pas de haut. J’ai surtout bien rigolé.

Bon, monter à cru, c’est rigolo mais ça fait mal aux fesses. C’est pour cela que la selle a été créée. Les premières selles dateraient de l’antiquité. Mais on ne sait pas si cela vient des grecs ou de l’Asie centrale.

Monter à cheval à partir du sol ou d’un montoir

Se préparer

Avant de monter, vérifier que votre cheval est bien sanglé. Pour cela, essayer de passer la main entre le ventre du cheval et la sangle. Si vous y parvenez, appeler votre moniteur pour qu’il vous resangle le cheval.

Si vous oubliez de resangler, lorsque vous appuierez sur l’étrier gauche pour monter, la selle tournera sur le dos du cheval de votre côté.

Si le sanglage est bon mais qu’il y a un risque que la selle tourne. Demander à votre moniteur de vous faire contrepoids. Pour cela, le moniteur se positionne à droite du cheval et retient la selle en tirant sur l’étrier droit.

Règle de confort pour le cheval : Le montoir.

Si vous avez un montoir à disposition dans le lieu de travail, vous devez l’utiliser. Cela soulage le dos de votre cheval. Vous allez le trimballer s’il le faut !

Dans mon club, tout les carrières et manèges ont un montoir. Je ne monte jamais sans et j’ai vu la différence dans la détente de mes chevaux au départ.

De plus, c’est plus facile de monter avec un montoir….

En cas d’absence de montoir, régler l’étrier de telle façon que vous n’ayez pas de difficultés à rentrer le pied gauche dedans.  N’hésiter pas à l’allonger de plusieurs trous surtout si votre cheval est grand.

Monter à cheval

1. Lorsque tout est prêt, placez-vous à côté de la selle, les épaules formant un angle de 45 degrés avec la selle.
2. Ajuster vos rênes dans la main gauche puis posez-là sur le pommeau de la selle.
3. Placer votre pied gauche dans l’étrier. Le pied se retrouve parallèle au cheval. Aidez-vous de la main droite si vous avez du mal, puis repositionner-là.
4. Poser votre main droite, sur le creux de la selle.
5. Sauter sur votre pied droit.
6. Avec l’élan, vous allez pouvoir pousser sur l’étrier gauche et vous suspendre au-dessus de la selle en appuyant sur vos bras.
7. Une fois en équilibre sur l’étrier gauche, déplacer votre bras gauche vers l’encolure.
8. Passez doucement la jambe droite de l’autre côté du cheval.  
9. Asseyez-vous en douceur dans la selle.
10. Caresser ou gratter votre cheval

J’ai dit en douceur ! Une amie m’a un jour raconté, qu’un cheval avait mis à terre une cavalière qui s’était laissé tomber sur son dos au montoir. Le fait de redescendre en douceur, évitera de faire mal au dos du cheval et donc lui donnera envie de vous garder sur son dos.

N’oubliez jamais que chaque détail compte à cheval. Si la douleur peut être évitée, on le fait ! Cela vous donnera des chevaux qui auront envie de passer du temps avec vous et qui sera plus brillant pendant le travail. Un des artistes qui a compris cela est Bartabas. Il est certes controversé dans ces spectacles mais il est capable de vous rendre un cheval anodin magnifique grâce à ce principe.

Vous voilà à cheval.

Ce que dit la FFE et pourquoi je ne suis pas d’accord

La fédération française, vous met de profil avec l’épaule gauche contre le garrot. Vous vous retrouvez à l’envers. Puis, vous enfilez l’étrier. Et sautillez pour vous mettre face au cheval. Et c’est là où j’ai un problème. Votre pied gauche se retrouve automatique dans les côtes du cheval. C’est très douloureux pour lui. De plus, votre genou gauche ne peut pas s’avancer et se retrouve bloqué par la selle. Vous ne pouvez donc pas utiliser correctement le ressort de votre jambe pour monter vers le haut.

Une fois à cheval, vous allez, régler vos étriers.

Régler ces étriers.

Encore une fois, je me retrouve en conflit avec la fédération française.

Elle nous indique que l’étrier se règle en fonction de votre bras tendu. Hors, c’est mal connaitre la diversité de l’anatomie humaine.  Donc, toute les personnes qui ont les bras « disproportionnés » se retrouveront soit avec des étriers trop long ou trop court ! Cela concerne 90% des cavaliers ….

Avant de régler vos étriers, vous devez rééquilibrer la selle sur le dos de votre cheval. Pour cela chausser l’étrier droit et pousser légèrement dessus. Vous devez avoir la sensation que la selle est au milieu de votre cheval.

Pourquoi la selle est déséquilibrée ?

Lorsque vous êtes monté à gauche. Le poid dans ce seul étrier a obligatoirement fait tourner légèrement la selle. Il faut donc le remettre droite

Pour avoir un étrier bien réglé, vous allez bien positionner votre bassin dans la selle. C’est-à-dire bien avancé jusqu’au pommeau. Ici, laisser tomber vos jambes dans le vide.

Votre étrier doit taper juste en niveau de la malléole de votre cheville (la petite boule qui ressort au dessus de la cheville.

Vous avez un trou de décalage entre les deux jambes. C’est tout à fait normal. L’important est que vous vous sentiez bien dans la selle et les étriers.

Félicitation !

Vous savez maintenant, monter sur le dos e votre cheval en lui évitant toute douleur. N’oublier jamais de récompenser votre cheval une fois que vous êtes dessus. C’est très important pour la relation que vous voulez créer avec lui.

Dans le prochain cours, nous parlerons de la tenue des rênes ! A bientôt !